J’étais en colère contre mon ami :
J’ai dit mon courroux, mon courroux a fini.
J’étais en colère contre mon ennemi :
Je ne lui ai pas dit, mon courroux a grandi.

Je l’ai arrosé de mes peurs,
Matin et nuit de mes pleurs l’ai baigné :
Je l’ai réchauffé de sourires,
Mes douces ruses trompeuses l’ont fait grandir.

Il a grandi jour et nuit.
Il a produit un brillant fruit.
Mon ennemi l’a vu briller.
Il sait que c’est fruit de mon pommier.

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