Comment faire le pire avec le meilleur ? Le sport, en France, est à l’image d’un pays qui néglige le sens des choses et oublie sa grandeur. De dérive en dérive, nous sommes en train de saccager l’immense travail civique accompli par des milliers de clubs qui, eux, donnent un sens fabuleux à la pratique sportive de nos jeunes. 

De l’ancien président de l’UEFA, qui se posait jadis en chantre de l’éthique et qui, au final, se révèle un petit tricheur pris la main dans le sac, aux paris truqués des handballeurs, en passant par ce président de la Fédération de tennis qui fait son petit business sur les billets, où va-t-on ?

Mais il y a peut-être plus grave encore.

Comment expliquer l’ahurissante absence de parole publique, de grand discours d’un responsable quel qu’il soit, politique ou sportif… Aucun n’ose prendre la parole et siffler la fin de la honte. La vérité est que chacun d’entre eux – souvent des hommes, d’ailleurs, plutôt blancs, assez âgés – pratique l’entre-soi. Entre crèmeries. Le pouvoir sportif est à présent hors-sol, et l’un des plus conservateurs et des plus archaïque

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