Ni l’un ni l’autre
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Le record historique attendu le 10 avril ne s’étant pas produit, le niveau d’abstention enregistré lors du premier tour, de quatre points supérieur à celui de 2017, passe quasiment inaperçu. Il indique pourtant clairement la poursuite d’une décrue généralisée de la participation électorale qui, progressivement, atteint le dernier scrutin encore capable de mobiliser massivement. Dans une France marquée par le désenchantement politique et la défiance à l’égard des élus, dans une France désaffiliée où les étiquettes partisanes ne font plus sens et où les grands repères traditionnels gauche-droite peinent à orienter les suffrages, nombre des votants d’un jour sont les abstentionnistes du lendemain. À l’échelle d’une séquence électorale intégrant la présidentielle et les législatives, les abstentionnis
« Ce qui unit toutes ces France, c’est une demande de protection »
Brice Teinturier
Le politologue Brice Teinturier décrypte la composition des blocs politiques apparus nettement au soir du premier tour de l’élection présidentielle.
[Face à face]
Robert Solé
Dans les débats d'entre-deux-tours, si les KO sont rares, il y a toujours un vainqueur aux points, désigné par un panel de citoyens téléspectateurs.
Ni l’un ni l’autre
Céline Braconnier
La politiste Cécile Braconnier analyse les rouages de l'abstention, passée quasiment inaperçue lors du premier tour de l'élection présidentielle.