Qu’est-ce qui nous tracasse dans les injures proférées à l’Assemblée nationale ? Leur outrance ? L’hémicycle en a entendu d’autres : « abruti », « crapule », « larbin », « voleur », « salaud », « jean-foutre », « foutriquet », « turlupin »… autant de noms d’oiseaux qui émaillent les archives. Ils ne nous font pas oublier les apostrophes si recherchées qu’elles déclenchaient le rire sur tous les bancs : « Le général Weygand est le seul soldat inconnu vivant », persifla Pierre Cot ; « Le programme du Parti socialiste est inscrit sur la devanture d’une gargote lyonnaise : “restaurant ouvrier, cuisine bourgeoise” », brocarda Édouard Herriot ; et Arlette Laguiller : « Avec la droite, c’est amer, avec la gauche, c’e

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