Lorsque nous écoutons les victimes d’inceste, elles parlent abondamment de leur mère et plus précisément d’une souffrance sur deux niveaux : celle de l’enfance, où l’affection a manqué, et celle de ne pas avoir été entendue et soutenue lorsqu’elles leur révélaient les faits incestueux. Quelques explications à cela se retrouvent dans l’histoire de ces mères. En effet, l’inceste ne se résume pas à l’acte de l’agresseur, il s’inscrit dans une psychopathologie familiale, conjugale, et est la conséquence d’une défaillance dans cet interdit, qui remonte à au moins deux générations. Les parents d’un enfant victime

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