J’ai commencé à m’intéresser à l’économie du partage en 2009. À l’époque, un article publié dans l’ex-revue américaine Worldchanging fait état d’entreprises concurrentes dans le secteur des technologies mobile vertes ayant décidé de travailler ensemble. Mutuellement convaincues de la nécessité de lutter contre le changement climatique, elles savent qu’il n’y a pas de temps à perdre et entrent dans une forme de « collaboration radicale » ! Il ne s’agit pas d’une simple posture de « coopétition » (concept développé par deux chercheurs allemands dans les années 1990 pour qualifier des stratégies mises en place pour faire des économies d’échelle), mais bien d’un désir de favoriser un écosystème de partage de connaissances et de compétences qui permettent l’émergence de l’innovation – cette dernière pouvant venir des collaborateurs comme des clients.

En creusant le sujet, je réalise que cette posture est à la con

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