« Je pense, donc je suis… contre. » Les Français sont certes cartésiens, mais ils sont surtout contestataires. C’est parce qu’ils attendent tout de l’État qui a façonné leur pays. Cela les voue à la déception, à la protestation, voire à la rébellion. Cet esprit français, qui toujours nie, s’épanouit à l’âge de la démocratie, qui porte en elle une promesse infinie : la liberté, l’égalité, la fraternité, voire le bonheur… et surtout la maîtrise par le peuple de son destin. Convenons-en : de telles promesses ne sont guère tenables ; car elles supposeraient la toute-puissance, qui est un rêve d’enfant ou d’adolescent. Or, si elle veut être adulte, la démocratie doit accepter la frustration. Non ! nous ne serons j

Vous avez aimé ? Partagez-le !