La peinture au chevet d’une malade
Temps de lecture : 3 minutes
D’abord, disons-le : de ce tableau extraordinaire, figurant Camille Doncieux, la première femme de Monet, brisée par un cancer à 32 ans après une épouvantable agonie, nous aurions pu faire l’exégèse en nous contentant d’ouvrir des guillemets. Car l’artiste lui-même, dans des souvenirs rapportés par son ami Georges Clemenceau, fit une description de son travail de peintre en deuil « au chevet d’une morte qui [lui] avait été et [lui] était très chère ». Or, ce texte s’avère, de bout en bout, fabuleusement beau.
Que voyons-nous ? Si peu de choses. N’émerge d’un fracas de touches irisées, bleuies, mauves qu’une face maigre aux ye
« Notre boîte à outils est pleine de promesses »
Frédéric Thomas
Spécialiste du cancer, Frédéric Thomas analyse la place qu’occupe cette maladie dans les mécanismes de l’évolution biologique et sur les facteurs qui favorisent son expansion dans nos sociétés.
[Orgone]
Robert Solé
Disciple dissident de Freud, Wilhelm Reich refusait de voir dans le cancer une tumeur maligne. Selon lui, elle résultait d’une perturbation de la fonction sexuelle.
Le patient au centre de sa guérison
Manon Paulic
Le modèle de l’Université des patients, fondée à la Pitié-Salpêtrière en 2009, fait des émules. Retour sur cette initiative pionnière et l’émergence de ce nouveau métier de patient-partenaire.