Un appel à « rectifier l’idée que l’on se fait de cette maladie »
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« Ce n’est pas le fait de nommer qui est péjoratif et qui ostracise le malade, c’est le nom. Cancer. Aussi longtemps que l’on considérera une maladie déterminée comme “maligne”, comme un prédateur invincible, et non comme une simple maladie parmi d’autres, la plupart des cancéreux seront plongés dans le désarroi en apprenant de quoi ils souffrent. La solution ne consiste pas à cesser de dire la vérité au malade, mais à rectifier l’idée que l’on se fait de cette maladie, à la démystifier. Il n’y a pas si longtemps, apprendre que l’on avait la tuberculose revenait à s’entendre condamner sans appel – de la même façon que le cancer est aujourd’hui, dans l’imagination populaire, synonyme de mort – et il était courant de taire le nom de sa maladie au tuberculeux et, après sa mort, à ses enfants. »
La Maladie comme métaphore, trad. M.-F. de Paloméra, Christian Bourgois, rééd. 2021
« Notre boîte à outils est pleine de promesses »
Frédéric Thomas
Spécialiste du cancer, Frédéric Thomas analyse la place qu’occupe cette maladie dans les mécanismes de l’évolution biologique et sur les facteurs qui favorisent son expansion dans nos sociétés.
[Orgone]
Robert Solé
Disciple dissident de Freud, Wilhelm Reich refusait de voir dans le cancer une tumeur maligne. Selon lui, elle résultait d’une perturbation de la fonction sexuelle.
Le patient au centre de sa guérison
Manon Paulic
Le modèle de l’Université des patients, fondée à la Pitié-Salpêtrière en 2009, fait des émules. Retour sur cette initiative pionnière et l’émergence de ce nouveau métier de patient-partenaire.