« Faut-il toujours attendre ?... », de Jean-Paul de Dadelsen
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Découvert par Albert Camus, Jean-Paul de Dadelsen publie son premier poème à 42 ans. Il meurt d’un cancer du cerveau à 43. Dans ces vers déchirants, le corps est comme une habitation ; la maladie ouvre sur la question de l’âme et des métempsycoses.
Faut-il toujours attendre ?
Cancer – est-ce prévoir ?
Attendre ? remettre le jour de se rompre et se défaire.
Cancer, fausse adolescence, construction de mort
quand il faudrait laisser le vent jeter à bas
les dernières tuiles sur la poutre vermoulue.
Le jour où l’orage le frappe
le vent de l’orage le guérit.
Le feu qui lui mordit le foie et les reins
le guérit. Il faut mourir guéri.
Je serai nettoyé si
j’éclate au vent comme citrouille vieille.
Peut-être, pour un nouveau travail, ne reprend-on
que des objets bien nettoyés ?
Extrait de Jonas, 1962 (posthume) © Éditions Gallimard
« Notre boîte à outils est pleine de promesses »
Frédéric Thomas
Spécialiste du cancer, Frédéric Thomas analyse la place qu’occupe cette maladie dans les mécanismes de l’évolution biologique et sur les facteurs qui favorisent son expansion dans nos sociétés.
[Orgone]
Robert Solé
Disciple dissident de Freud, Wilhelm Reich refusait de voir dans le cancer une tumeur maligne. Selon lui, elle résultait d’une perturbation de la fonction sexuelle.
Le patient au centre de sa guérison
Manon Paulic
Le modèle de l’Université des patients, fondée à la Pitié-Salpêtrière en 2009, fait des émules. Retour sur cette initiative pionnière et l’émergence de ce nouveau métier de patient-partenaire.