Sur la route des vacances se dressent de puissants ennemis. Des combattants redoutables. Des destructeurs de douceur et de farniente. Soyons précis : il existe trois agents nuisibles qui nous gâchent systématiquement siestes, apéros et promenades. Le premier rend fou, je veux parler des moustiques qui commencent à vibrionner en juin pour partir en piqué dès juillet. Des gâcheurs de congés, des pirates de peau douce qui se moquent de l’altitude, du chaud et du froid, du nocturne et du diurne. Ils attaquent désormais dès l’aube. Bzzz ! Leur cri de guerre, universel et singulier, vous vise à titre personnel, avez-vous remarqué ? La piqûre est pour vous, tandis que votre voisin s’étonne :« Tu as vu des moustiques ? Tu es sûr ? » Tous les Diafoirus qui vous vendent de la citronnelle en barre, barrette, baume ou bracelet sont de fieffés commerçants, mais c’est un autre sujet.

Comme cette chronique ne veut pas être un bestiaire, je passe rapidement sur les puces de mer, ces crustacés sans gêne qui sautillent sur votre serviette de bain. Elles vous torpillent votre séjour sur la plage aussi sûrement qu’un cobra chinois croisé au coin du Cap. Reste le sable, cette poudre de mica qui adhère spontanément à votre crème solaire, crisse sous la dent, irrite l’œil, chatouille le pied et peut conduire à de terribles extrémités. Diable ! Les vacances ne sont pas ce que l’on croit. Jusqu’à la courbure dorsale de la chaise longue qui ne convient pas, trop ceci ou trop cela. Pas assez douce, mon fils !

Vivement la rentrée ! 

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