Nous approchions de la célèbre île. Peut-être la verrions-nous tout à coup sans être prévenues. Cela serait trop et la respiration nous manquerait. À chaque arrêt du tramway, malgré l’avis de monsieur l’employé, nous descendions précipitamment sur la route pour regarder l’écriteau. Ce n’était jamais Katase et nous remontions en nous bousculant.

Enfin ce fut Katase juste au moment où, lassées, nous n’avions plus l’intention de descendre. Une station honorable, une vraie petite gare.

Nous étions dans la rue de Katase. De chaque côté étaient alignés des restaurants et surtout des bazars où étaient étalées de merveilleuses choses : des milliers de cartes postales à vendre tapissaient les murs, des serviettes de coton qui portaient en bleu le portrait de l’île, et que de coquillages ! Pas de ces coquillages vulgaires que l’on trouve au bord de la mer, mais des coquillages en plâtre de forme extraordinaire et peints de toutes les couleurs, en bleu, en vert, en rouge. Bien plus curieux

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