Contrairement aux commentaires assenés jour et nuit, les événements qui ont secoué et continuent à secouer le pays depuis l’élection présidentielle du printemps 2022 sont moins en rupture qu’en continuité avec les temps présidentiels qui ont précédé, le deuxième tour des élections législatives de juin 2022 l’a amplement montré. Alors qu’Emmanuel Macron avait intitulé son livre de campagne Révolution, son élection inattendue, furtive, météorique, s’inscrivait dans le cours d’une histoire à répétition, dans un univers politique où il fallait surtout ne rien faire bouger. C’est ce que François Hollande avait laissé croire en 2017 en redevenant un « président normal » après les incartades et les anormalités de Nicolas Sarkozy.

Ne parlons pas des élites en tous genres – et pas uniquement celles qui occupent les places les plus élevées dans la haute fonction publique –, qui en appellent à hue et à dia à un de Gaulle pourtant plus préoccupé de surcharger la fonction présidentielle que de valoriser l’État de droit et les droits de l’homme. […]

L’idée de révolution fait perdre la mémoire à la République

Bref, l’idée de révolution fait perdr

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