De la mélancolie, la poétesse argentine Alejandra Pizarnik disait qu’elle était une discordance : « Tandis qu’au-dehors tout se déroule sur un rythme vertigineux de cascade, au-dedans il y a une lenteur exténuée de goutte d’eau. » Ainsi vivons-nous trop souvent notre solitude comme une cage, alors que d’autres en font un oiseau. 

Je ne sais rien des oiseaux,
je ne connais pas l’histoire du feu.
Mais je crois que ma solitude devrait avoir des ailes.

Alejandra Pizarnik, Œuvres I, traduit de l’espagnol (Argentine) par Jacques Ancet © Ypsilon éditeur, 2022

 

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