« Pour danser, tout me sert de carburant »
Jean-Claude Gallotta est l’un des représentants les plus importants de la danse contemporaine française. Nous lui avons demandé sa météo intérieure, alors que son spectacle démarre enfin au théâtre du Rond-Point à Paris après une période tumultueuse due au Covid.
Quelle est votre météo intérieure en ce moment ?
Elle est très bonne parce que « Le jour se rêve » arrive enfin à Paris ! Cela fait plus d’un an qu’on devait faire ce spectacle au théâtre du Rond-Point. La tournée avait été arrêtée à cause du Covid. On a aussi le trac, bien sûr. Nous sommes dans un état de grande joie mêlée d’un peu d’inquiétude !
Beaucoup de programmateurs viennent à Paris et c’est ce qui fait tourner le spectacle ensuite. Avec la pandémie, nous n’avions pas eu droit à ce moment, c’était le vide total. On espère donc, avec cette reprise, être remarqués par les programmateurs, même si la saison actuelle est déjà bien remplie : c’est de la folie, ça se bouscule. C’est un moment de panique, un peu comme si on ouvrait les frontières après que les gens aient été contenus. Et du coup, ça explose de partout. C’est formidable, ça reprend,…