« On construit des jeunes à travers le sport »
Fédérer autour du sport, c’est le projet de vie de Didier Dallet, chef d’une petite entreprise et joueur de rugby depuis toujours. Fenêtre sur sa France, en partenariat avec le trimestriel Zadig.
D’ouvrier mécanique à Paris, Didier Dallet, 63 ans, devient patron d’un groupe industriel européen, puis reprend une PME dans le Sud-Ouest. Sa trajectoire, intimement liée au ballon ovale, le mène à Salles, petite ville girondine de 7 500 habitants où il préside le club de rugby. Pour ce joueur de troisième ligne, la fierté est immense quand il emmène ses cadets à la victoire nationale en 2002.
Didier croit également au local, avec passion. Pour diriger son club, il mobilise les entreprises pour financer les compétitions et trouver des stages aux joueurs, et fédère des centaines de bénévoles à chaque match.
Portrait d’un pays qu’on traverse en autocar, de stade en stade, d’une France qui fait équipe.
À quoi ressemble votre France ?
Ma France, c’est bien sûr le Sud-Ouest, que j’ai adopté d’abord grâce au rugby, puis en m’installant à Salles, dans le sud de la Gironde. Cette région, je l’ai découverte au gré des matchs, par les stades surtout. Pour un Parisien d’origine comme moi, président du club de rugby de Salles, aller à Bayonne, le fief de ce sport, pour y jouer, c’était un émerveillement. Quand on va à Saint-Jean-Pied-de-Port, qu’il y a des palombes qui volent au-dessus du stade dans lequel 3 000 personnes assistent à un match, que tout le monde crie, c’est une ambiance incroyable.
Je suis issu d’une …