Quotidienne

Sur la route de l'exil, quels traumatismes ?

Marie Deshayes, journaliste

Armando Cote est psychologue clinicien et psychanalyste au Centre Primo Levi, à Paris, qui reçoit des personnes victimes de torture et de violence politique. Une interview en lien avec le nouveau numéro du 1, « Sommes-nous tous des étrangers ? ». 

Sur la route de l'exil, quels traumatismes ?
Créé en 1995, le Centre Primo Levi accueille des personnes ayant subi la torture ou la violence politique dans leur pays d’origine, exilées en France, quel que soit leur statut administratif. photo Frédérique Plas

Quel est le profil de vos patients ?

Le Centre Primo Levi accueille des personnes exilées victimes de torture ou de violence politique. Selon la convention de Genève, toute personne qui a dû quitter son pays pour des raisons politiques doit pouvoir recevoir des soins.

Le mot politique est assez vaste : cela ne concerne pas que les personnes ayant fait de la politique, cela peut être aussi des personnes forcées à prendre les armes, ou inquiétées pour des raisons d’orientation sexuelle, par exemple. Elles peuvent avoir quitté leur pays pour éviter des violences, mais en subir durant leur parcours migratoire, dans des réseaux de prostitutions, de passeur…

Quels sont les traumatismes que vous observez le plus souvent ?

Les effets dépendent de chaque personne et de son histoire. Au Centre Primo

03 octobre 2022
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