Un homme costumé en Pierrot agonise. On l’a transpercé d’un coup d’épée lors d’un duel au milieu d’un paysage glacial. Les arbres y sont effeuillés par la rudesse du climat. Voilà l’un des tableaux les plus célèbres du Second Empire, une Å“uvre vedette, sans cesse commentée, beaucoup reproduite, achetée à prix d’or aussi – en l’occurrence par le duc d’Aumale, pour 20 000 francs (plus de dix ans de salaire d’un ouvrier de l’époque). Le tout-puissant auteur de théâtre et critique de l’époque Edmond About constate devant le tableau : « Il fait froid, ce froid triste qu’on rencontre le lendemain d’un bal. Les allées du bois de Boulogne sont drapées d’une tenture de neige. » L’hiver sert de décor, donc, et il y a dâ

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