Si j’allais voter aux primaires de la droite ? Sept candidats, lequel choisir ? Tout ça a un avant-goût de présidentielle. Même dispositif : tournées électorales, meetings, interviews, polémiques, slogans, débats télévisés et, pour finir, passage dans l’isoloir. En toute logique, je m’y prendrais comme pour la présidentielle. En commençant par me dire : « Du calme ! » Je ne supporte plus l’hystérisation de la vie politique, sa métamorphose en spectacle où, d’affrontement en invective et de polémique en petite phrase, l’électeur, de façon insidieuse, est conduit à s’identifier à la personne d’un candidat. Au bout du compte, otage de ses émotions, il se détermine de façon tout à fait irrationnelle, au gré de ses pulsions. La haine – «  Celui-là, je ne peux pas le saquer, il faut absolument qu’on le sorte ! » – ou son exact opposé, l’adulation sans conditions – «  Il a écrasé tous les autres dans le débat, c’est mon candidat ! » Et comment décrocher du feuilleton ? L’envie de croire est aux commandes, d’autant plus im

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