États-Unis

25 octobre : après trente-huit jours de grève suivie par 50 000 de ses salariés – le plus important mouvement de ce type depuis des décennies aux États-Unis –, General Motors cède aux revendications du syndicat de l’automobile UAW. Cette grève est symptomatique d’un renouveau syndical dans le pays. Par ailleurs, lors de la « marche pour le climat » du 27 septembre, la ville de New York a autorisé plus d’un million d’élèves à ne pas venir aux cours pour y participer.

Équateur

2 octobre : à la suite d’un décret imposé par le FMI annulant des subventions aux carburants, les citoyens se mobilisent. Rapidement, le mouvement tourne autour des revendications sociales « indigènes », qui s’étendent à la politique néolibérale du gouvernement, avec le soutien des écologistes. Les arrêts de travail se multiplient dans l’industrie. Après douze jours de manifestations (10 morts, 1 500 blessés, 1 300 arrestations), le président Lenín Moreno cède.

Bolivie

23 octobre : des manifestants envahissent les rues de La Paz pour protester contre l’annonce de la réélection au premier tour du président Evo Morales, qu’ils estiment frauduleuse.

Argentine

14 octobre : « Marée verte » à La Plata, 300 000 femmes manifestent pour le droit à l’avortement et contre les violences faites aux femmes. Les manifestations touchent tout le pays. Le 27 octobre, le péroniste Alberto Fernàndez remporte l’élection présidentielle au premier tour sur fond de rejet des pol

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