L’admiration que Donald Trump junior éprouve pour son papa s’est exprimée le 22 octobre de manière charmante. Ce garçon de 39 ans, qui gère les relations internationales de la firme familiale, a posté sur Instagram un photomontage : l’homme le plus puissant du monde y apparaît à la une de Time, barbu, musclé, dans un costume moulant de Superman, sur lequel le fameux S est remplacé par un T. « Le président Trump rend l’Amérique grande à nouveau », précise une légende.

Malheureusement, cet acte de foi a valu au fiston d’innombrables sarcasmes sur la Toile. Et le photomontage a été détourné, avec un S transformé en $, et Time en Crime. Affront d’autant plus insupportable que les internautes ne se sont pas déchaînés sur Instagram, mais sur Twitter, le réseau dont Donald senior est le champion. Les 40 millions d’abonnés de son compte personnel, habitués aux mets épicés, ont de quoi manger, de nuit comme de jour.

Avec les 140 caractères autorisés, ce twitto compulsif exerce son harcèlement numérique tous azimuts. Il a pu ainsi qualifier de « fou qui va être mis à l’épreuve comme jamais » le leader nord-coréen ou traiter de « fils de pute » un célèbre joueur de football américain qui avait posé un genou à terre pendant l’hymne national pour dénoncer les violences policières contre les Noirs.

Mais que se passera-t-il si Twitter donne suite à son projet de doubler la longueur des messages ? Donald Trump pourrait, dans un seul tweet, déclarer la guerre à l’Iran et provoquer un conflit nucléaire en Asie orientale. Des tweets deux fois plus longs qui rendraient certainement l’Amérique deux fois plus grande. 

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