Une personne peut affecter une nation tout entière, et Trump en est le meilleur exemple. Il existe un « effet Trump ». À l’origine, l’expression décrivait la multiplication des cas de harcèlement à l’école que la rhétorique de Donald Trump a provoquée tout au long de sa campagne. Cette définition particulière de l’« effet Trump » – à distinguer de l’influence de Trump sur le marché boursier ou la montée des populismes en Europe, comme de son art de contourner publiquement la vérité – a pris de l’ampleur dans les médias au moment où la campagne présidentielle s’est mise à battre son plein et que Donald Trump a remporté les élections. 

En un rien de temps, le harcèlement a quitté les bancs de l’école pour, chez les adultes, prendre une connotation religieuse et raciale. Au moins quatre mosquées ont été réduites en cendres. Dans tout le pays, des cimetières juifs ont été profanés. Deux pauvres ingénieurs indiens qui dînaient au restaurant se sont fait tirer dessus, tout comme l’Américain blanc venu à leur secours. L’un des ingénieurs est décédé, non sans avoir entendu les invectives racistes hurlées à son encontre par l’assaillant, la dernière étant : « Dégage de mon pays ! » 

Plus récemment, les articles sur l’effet Trump ont laissé une large place à une couverture sans répit de ses tweets, de son étrange comportement et des liens illégaux qui uniraient potentiellement les membres de sa campagne avec la Russie. Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’effet Trump existe, et ce phénomène n’en est qu’à ses prémices.

Un rapport produit par Maureen Costello, en charge du Teaching Tolerance project au Southern Poverty Law Center (SPLC), baptisé « L’effet Trump : l’impact de la campagne présidentielle de 2016 sur les &eac

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