Grâce à la protection sociale, je peux faire face aux conséquences financières de la maladie, de l’invalidité, du chômage et de la vieillesse. Ma pension et ma retraite complémentaire à laquelle j’ai ajouté un placement d’épargne pour plus de sûreté me garantiront un revenu suffisant jusqu’à la fin de mes jours. Une bonne assurance automobile couvre les dommages que je peux provoquer, mais aussi ceux que subit mon véhicule. Outre la responsabilité civile, mon contrat « multirisque habitation », complété par plusieurs options, m’offre une protection juridique renforcée et garantit mes biens contre l’incendie, le vol, les dégâts des eaux, les bris de glace, la foudre, la sécheresse, les attentats, la perte des clés et la panne des appareils électroménagers. N’étant ni musicien ni acteur, je n’ai pas assuré mes mains comme les grands pianistes, ni mon sourire comme Julia Roberts. J’ai cependant souscrit contre le kidnapping, on ne sait jamais.

 

Les assureurs ne sont pas fous : ils se réassurent eux-mêmes en faisant garantir par un autre système les risques qu’ils ont couverts. Mais c’est moi qui ai besoin d’être rassuré ! Ces gens-là n’ont pas pris la mesure du problème. Se rendent-ils compte des dangers croissants qui nous guettent ? Ont-ils seulement conscience de toutes les craintes qui nous habitent ? J’ai besoin d’être vraiment à l’abri, totalement couvert, préservé de toute mauvaise surprise. Je ne demande quand même pas la lune ! Je ne réclame pas une assurance contre le stress, la déception, la colère ou l’ennui, même si j’en aurais bien besoin. Je cherche simplement à m’assurer contre l’incertitude. 

 

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