Assis seul devant la colline du kiosque du Respect
par Li Bai (701-762)S’envolant haut, tous les oiseaux ont fui ;
S’en allant seul, un nuage lambine.
À nous fixer tous les deux sans ennui,
Il ne demeure ici que la colline.
Li Bai serait mort noyé d’avoir voulu saisir le reflet de la lune dans l’eau. Son œuvre parle d’amitié et d’errance sous la dynastie Tang. Des plaisirs de l’ivresse autant que de détachement, entre taoïsme et bouddhisme. Comme dans ce quatrain traduit en décasyllabes, où les oiseaux et les nuages disparaissent avec l’ego du poète.
Florilège, traduit du chinois par Paul Jacob, Gallimard, « Connaissance de l’Orient », 1985 © Éditions Gallimard
« La méditation n’est pas une absence, mais une présence au monde »
Christophe André
À quoi fait-on référence aujourd’hui lorsque l’on parle de méditation ?
C’est un mot compliqué, car l’histoire l’a rendu polysémique. Longtemps, en Europe, la méditat…
[Meuuuh !]
Robert Solé
Les vaches regardent passer les trains. Mais il faut savoir, disait en 1900 le poète Franc-Nohain, que les locomotives, en passant, regardent avec envie les vaches paresser sur l’herbe tendre.
[Découvrez le 1 gratuitement. S…