Trump : La défaite des journaux de référence
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Le lendemain de l’élection de Donald Trump, le New York Times procédait, dans son éditorial, à un inhabituel mea culpa : lui et les médias en général avaient « raté ce qui se passe autour d’eux » en restant aveugles à la « colère bouillante » de l’électorat qui avait porté l’ovni Trump au pouvoir. Ces médias avaient accusé le candidat Trump d’être déconnecté de la réalité, « en fait c’était le contraire », écrivait le quotidien. Et il concluait que, dans le rapport des médias à la réalité, « quelque chose s’était certainement rompu. Cela peut être réparé, mais il faut le faire une bonne fois pour toutes ».
Ce journal, diffusé à 2,9 millions d’exemplaires tous canaux confondus, exprimait un sentiment commun à énormément de médias américains, écrits comme audiovisuels. En se focalisant quotidiennement sur chaque nouvelle saillie, chaque provocation, chaque bon mot de Trump, en l’attaquant, souvent en le ridiculisant, ils lui ont offert une exposition exceptionnelle qui lui a permis de dicter l’ordre du jour de la ca
« Nous assistons au retour de la propagande »
Christian Delporte
Quelle incidence ont eu les médias sur cette campagne présidentielle ?
Je ne sais pas ce que sont les « médias ».
C’est un bon début !
Le mot me gêne : les m&eacu…
[Du balai !]
Robert Solé
Pour protester contre un projet de loi remettant en cause le secret des sources d’information, tous les journalistes de France sont depuis hier en grève illimitée.
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Le masque de l’objectivité
Aude Lancelin
Le soutien du Monde à Macron ? « Un délire complotiste qui se base sur le tweet d’un actionnaire », ferraille sur les réseaux sociaux un journaliste pour défendre vaillamment sa direction accusée de favoriser l…