J’intègre prochainement ma formation de gardien de la paix. À l’avenir, j’aimerais passer le concours pour devenir officier. Commencer par le grade de gardien de la paix va me permettre de bien connaître le terrain pour gravir les échelons par la suite. À 16 ans, j’ai décidé que je voulais exercer un métier en lien avec la sécurité. Très vite, j’ai su que j’avais envie de rendre service aux gens, d’être utile à la population. L’idée, c’est d’assurer la sécurité de la population au quotidien. Les policiers, ce sont les premiers à intervenir, et ils sont là pour que tout se passe bien. 

J’ai toujours vécu dans le XIXe arrondissement de Paris, un quartier plutôt populaire, et mon collège était classé ZEP. Je crois que j’ai grandi en ayant conscience de ce qu’est la délinquance, je l’ai côtoyée. Ça m’a permis de ne pas la craindre. Il y a quelques années, ce qui a pu me faire hésiter, ce sont les risques du métier. Mais l’actualité récente m’a encore plus déterminée dans mon choix. 

Aujourd’hui, la population a une vision très négative de la police, et ça me donne envie de redorer son image. Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’abus, ni de violences policières. Quand tu es de la police nationale, tu représentes l’État, tu te dois d’être irréprochable. Certains policiers l’oublient… Cela dit, les situations sont souvent plus complexes que ce que l’on voit dans les vidéos sur les réseaux sociaux. J’ai envie d’entrer dans la police, d’exercer ce métier au mieux, pour apporter une aide véritable à la population.

 

Propos recueillis par LILY CORNAËRT

 

 

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