Flics ou policiers ?
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Je n’ai jamais rencontré la police, j’ai toujours rencontré des policiers.
Les institutions me lassent. Elles portent des noms comme des costumes trop étriqués. Car de qui parle-t-on, du gardien de la paix qui nous salue d’une contravention, du plongeur de la brigade fluviale qui remonte un désespéré, du flic aux poings sales, du policier de l’antigang qui progresse contre les tirs derrière un bouclier Ramsès, du ripou, du bœuf-carottes ou encore du directeur qui doit composer avec la pression politique ? Question peu à la mode aujourd’hui, où le bruit l’emporte sur le temps de l’observation et de la réflexion. Notre époque aime le tapage, le fracas. La pensée ne croit en sa portée que dans l’éclat.
D’où cette force de la polémique, qui selon la belle formule d’Albert Camus, a remplacé le dialogue. Baissons en température, et cessons d’être guerriers. Restons fidèles à la diversité. Car la diversité est la fille de la tolérance.
La police cristallise les passions, c’est vrai. Parce qu’elle touche aux intérêts comme aux interdits. Deux terrains minés. Elle incarne l’autorité, ce qui lui donne cet air sévère. Face à la justice, elle avance le bras armé
« Les réductions d’effectifs sous sarkozy se payent maintenant »
Pierre Joxe
À qui obéit la police dans les missions de maintien de l’ordre ?
À ses chefs ! C’est comme à l’armée. Il y a une hiérarchie marquée avec des sous-brigadiers, brigadiers, majors, puis d…
[Flic]
Robert Solé
C'est un mot d’origine incertaine, vieux de cinq siècles. « Flic » viendrait de l’argot allemand flick (garçon) ou de fliege (mouchard). À moins qu’il ne soit issu de flinke …
La fin d’un dogme
Yves Michaud
Une chose frappe sur les vidéos des récentes manifestations (outre l’apparition d’un photoreportage ubérisé), c’est de voir souvent policiers et manifestants intriqués comme dans une bagarre « normale ».
Loin de cr…