Je ne me rappelle pas avoir vu Houellebecq rire, pendant l’une de ses innombrables apparitions médiatiques. Du moins, pas d’un rire franc et massif ; au mieux, il esquisse, comme s’il ne parvenait pas à le retenir, un sourire faussement naïf et sardonique. C’est précisément cette ironie, à fleur de roman, d’interview ou d’image, que la critique « sérieuse » lui a souvent reproché, en y voyant le signe (forcément condamnable !) d’une pose histrionique et narcissique. Mais l’aura de Houellebecq grandit si vite que cette caricature de l’écrivain en clown triste risque de disparaître.

Ce serait dommage, car cette image est plus proche de la vérité que celle qui tend à s’y substituer : un intell

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