Des cathédrales ? Très peu pour lui. Michel Houellebecq préfère les hôtels et les supermarchés, les aéroports et les centres commerciaux. Les romans houellebecquiens entretiennent avec l’espace une relation banale et désincarnée. Ils se construisent à partir de non-lieux divers, repères privilégiés de la médiocrité urbaine et de son quotidien linéaire. Imaginez un Leader Price encerclé par un parking vide, perdu au milieu d’une périphérie sans qualité : vous y êtes. Ses personnages traversent ainsi une panoplie d’espaces ordinaires, communs à l’ensemble de son œuvre ; quelques immuables qui en disent long sur son appréhension de l’architecture, cantonnée à un rôle fonctionnel, organisé, mécanique et libéral. Témoin d’une

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