Combattre l’ex-Front national demande une certaine résistance au découragement. Depuis bientôt quarante ans, à quelques éclipses près, le parti lepéniste est l’une des plus puissantes et des plus prévisibles machines électorales en France. Au point que l’idée, contestable, d’une « irrésistible ascension » pourrait passer pour une forme d’arithmétique. À ses adversaires, faute de mieux, un recours reste ouvert : miser sur les contradictions internes de l’extrême droite. L’idée se nourrit d’un important précédent : la scission mégrétiste de 1999. Rarement, le FN fut aussi près de disparaître qu’avec la dissidence de son numéro 2. L’épisode, même si la mémoire s

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