Le paradoxe muskien
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Elon Musk alerte régulièrement sur les menaces que peuvent faire porter les prochaines générations d’intelligences artificielles sur nos libertés fondamentales, voire sur la pérennité de l’espèce humaine. On se souvient de la lettre cosignée avec Stephen Hawking en 2015 qui soulignait ces dangers, mais aussi les opportunités de l’intelligence artificielle bien faite. « Nous devons veiller à ce que l’avènement de l’IA se fasse en symbiose avec l’humanité, car c’est la plus grande crise existentielle à laquelle nous devons faire face », déclarait-il encore en 2018, jugeant même le péril « plus grave que celui des armes nucléaires ». Sauf qu’Elon Musk développe lui-même ce type de technologies au sein de ses nombreuses aventures entrepreneuriales comme Tesla, SpaceX ou encore Neuralink, et qu’il ne donne guère
« Avec Twitter, les risques de manipulation sont importants »
Antoinette Rouvroy
Pour la juriste et philosophe Antoinette Rouvroy, les déclarations d’Elon Musk « révèlent une conception incroyablement superficielle du rapport entre liberté d’expression et démocratie ».
[Sidéral]
Robert Solé
Elon Musk a prénommé sa dernière héritière Exa Dark Sideræl. Y voir du snobisme serait ridicule : il s’agit simplement d’une allusion au travail de papa.
« Il donne à rêver en ouvrant le spectre des possibles »
Olivier Lascar
Le journaliste scientifique Olivier Lascar revient ici sur les grands projets technologiques du fondateur de SpaceX et la vision du monde et de l’humanité qui les sous-tend.