Molière est l’auteur que j’ai travaillé en premier comme interprète. J’ai joué Bélise, dans un extrait des Femmes savantes quand j’étais en cinquième. Puis Le Médecin malgré lui et, sous la direction de Lionel Gonzalez, Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Il est une référence populaire et intime dans mon parcours d’interprète plutôt que de metteuse en scène. J’ai trouvé que ce n’était pas évident de jouer les jeunes premières ; ce ne sont pas les rôles les plus drôles, mais j’ai un très bon souvenir de communion au sein de la troupe et, bien entendu, avec le public. Molière parle de génération en génération, et je continue d’éprouver ce plaisir lorsque je vais voir ses pièces avec mes enfants, notamment à la Comédie-Française.

Quand son administrateur, Éric Ruf, m’a proposé de créer un spectacle pour le 400anniversaire de la naissance de Molière, je me suis demandé ce que j’allais pouvoir raconter. Ses pièces, de nombreux metteurs en scène les ont montées. Je ne me sentais pas prête pour le prendre de face. Un jour peut-être… L’École des femmes est une pièce que j’aime beaucoup.

En revanche, ce qu’il m’a paru possible de faire, c’est de m’attacher à

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