« Sa troupe, une démocratie égalitaire »
Temps de lecture : 5 minutes
Molière est l’auteur que j’ai travaillé en premier comme interprète. J’ai joué Bélise, dans un extrait des Femmes savantes quand j’étais en cinquième. Puis Le Médecin malgré lui et, sous la direction de Lionel Gonzalez, Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Il est une référence populaire et intime dans mon parcours d’interprète plutôt que de metteuse en scène. J’ai trouvé que ce n’était pas évident de jouer les jeunes premières ; ce ne sont pas les rôles les plus drôles, mais j’ai un très bon souvenir de communion au sein de la troupe et, bien entendu, avec le public. Molière parle de génération en génération, et je continue d’éprouver ce plaisir lorsque je vais voir ses pièces avec mes enfants, notamment à la Comédie-Française.
Quand son administrateur, Éric Ruf, m’a proposé de créer un spectacle pour le 400e anniversaire de la naissance de Molière, je me suis demandé ce que j’allais pouvoir raconter. Ses pièces, de nombreux metteurs en scène les ont montées. Je ne me sentais pas prête pour le prendre de face. Un jour peut-être… L’École des femmes est une pièce que j’aime beaucoup.
En revanche, ce qu’il m’a paru possible de faire, c’est de m’attacher à



« Son rire ne va cesser d’inciser deux défauts, la chimère et la marotte »
Patrick Dandrey
Patrick Dandrey, spécialiste de la littérature du XVIIe siècle, analyse le talent comique du comédien et dramaturge, entre Chaplin et de Funès, ainsi que la profondeur de son inspiration. Molière se servait du rire pour « débusquer les erreurs et les illusions du monde ».
Derrière la légende
Georges Forestier
La figure de Molière fait partie intégrante de notre patrimoine et pourtant on ne sait presque rien de lui. Faute d’archives, nous explique son biographe Georges Forestier, une fiction s’est construite à partir des personnages que l’artiste a imaginés et incarnés : jaloux, hypocondriaque, atrabil…
Derrière la légende
Georges Forestier
La figure de Molière fait partie intégrante de notre patrimoine et pourtant on ne sait presque rien de lui. Faute d’archives, nous explique son biographe Georges Forestier, une fiction s’est construite à partir des personnages que l’artiste a imaginés et incarnés : jaloux, hypocondriaque, atrabil…