Le 5 juillet 2017, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner affirmait face à la presse : « Si on a des solutions plus rapides, plus efficaces, et moins chères, qui relèvent du privé, n’ayons pas de dogme. » Et d’étayer son point de vue : « En tant que maire de Forcalquier, je me suis retrouvé sur ce grand débat de la gestion de l’eau. Il y a un truc très dogmatique, on est de gauche si on est pour une régie publique de l’eau et de droite si on est contre. À Forcalquier nous n’étions pas en capacité de faire aussi bien, pour le même prix, que la société privée qui gère notre service en affermage. J’ai assumé, en tant que maire de gauche, de prendre cette décision. » 

Il s’agit là d’un enjeu majeur des prochaines élections municipales car, à l’horizon 2020, la compétence « eau potable » sera transférée des communes aux intercommunalités : un changement d’échelon qui entraîne une réorganisation des modes de gestion. Et la bataille de l’eau a déjà commencé : d’un côté, les trois grandes entreprises du secteur, Veolia, Suez et Saur, visent ces marchés élargis p

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