L’art d’intimider
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Jadis, les choses étaient simples. Les rois, les princes et l’Église, puis l’État et la grande bourgeoisie, passaient commande aux artistes. Sollicitées, parfois admirées, leurs œuvres venaient constituer le patrimoine culturel commun. Lorsqu’une œuvre d’art surgissait par la bande et déplaisait, le roi, l’Église ou l’État la censurait. Oui, les choses étaient simples.
Avec bien des variantes, ce régime a perduré jusqu’à la fin des années 1960. S’ouvre alors une période que l’historien d’art Thom
« Les opérations d’intimidation font office de censure »
Thomas Schlesser
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Un esprit sain
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