« La santé passe désormais avant toute autre chose »
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En quoi les épidémies du passé ont-elles bouleversé notre rapport à l’hygiène ?
Toutes n’ont pas été motrices de changements, mais certaines épidémies ont eu des conséquences notables sur nos pratiques. Ce fut le cas de l’épouvantable peste de 1347, face à laquelle la médecine fut particulièrement impuissante. À l’époque, on soupçonnait la peste de se transmettre par les voies aériennes. Le pape s’était enfermé dans une pièce aux quatre coins de laquelle des flambeaux étaient censés purifier l’air. N’ayant pas encore la connaissance des virus, on parlait alors de « venin de l’air ». Cette intuition eut une grande incidence sur les pratiques d’hygiène. Tout commença par l’abandon des étuves, lieux où la population venait s’offrir des bains de vapeur : on pensait que la chaleur et l’eau, en ouvrant les pores de la peau, rendaient le corps plus perméable à la maladie. Progressivement, le contact avec l’eau est devenu suspect, et cette idée s’est installée dans la mentalité de la f
« Notre civilisation vient de recevoir un avertissement »
Dominique Bourg
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Les économistes nous ont mis en tête que la croissance et le progrès étaient des rouleaux compresseurs que rie…
[Demain]
Robert Solé
Que de leçons tirées de la catastrophe ! Ça tire de tous côtés… Et chacun (qu’il soit écologiste, socialiste, mondialiste, pro-européen ou anti-européen) y voit la confirmation éclatante de…
Plaidoyer pour le marché
Olivier Babeau
On ne doit pas être étonné de l’empressement avec lequel les prophètes de l’effondrement et les vendeurs de dictature verte se précipitent pour exiger un nouveau monde conforme à leurs souhaits. Les guerres ont toujours e…