Cette célèbre dictée aurait été écrite par l’écrivain Prosper Mérimée au milieu du XIXe siècle, et présentée en 1857 pour divertir la cour et les invités de l’impératrice Eugénie. À tout seigneur tout honneur, Napoléon III aurait fait 75 fautes, Eugénie 62, Alexandre Dumas fils 24, et le prince de Metternich, ambassadeur d’Autriche, 3 seulement ! 

Le vocabulaire désuet de ce texte, choisi pour ses difficultés orthographiques, le rend aujourd’hui difficilement compréhensible. Cependant, certains pièges de cette dictée correspondent à des erreurs toujours courantes de nos jours. On notera toutefois que les Rectifications de l’orthographe de 1990, qui autorisent quelques simplifications orthographiques, rendent certains pièges caducs. Vous trouverez ci-dessous quelques explications sur les principaux pièges de ce texte, inspirées de celles du Robert Correcteur, logiciel de correction et d’aide à la rédaction qui repère vos erreurs et vous les explique en contexte.

Le texte de la dictée

Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier.

Quelles que soient et quelque exiguës qu’aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu’étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était in

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