Tara a repris la mer le 28 mai à Lorient. Cette nouvelle expédition doit durer deux ans. Pour la goélette française, aussi célèbre que la Calypso du commandant Cousteau en son temps, il s’agit de dresser un état des lieux de la biodiversité des récifs coralliens en Asie-Pacifique. Quelques jours avant l’appareillage, le 19 mai, l’importance de l’enjeu était confirmée par une étude de la revue Estuarine, Coastal and Shelf Science : la Grande Barrière de corail australienne, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est touchée à 93 % par le dépérissement. En Nouvelle-Calédonie, c’est à 70 % que le corail a blanchi, en quelques semaines. La cause en est le phénomène El Niño, expliquait Romain Troublé, secrétaire gén&eacu

Vous avez aimé ? Partagez-le !