Vingt mille livres sur les mers
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De te fabula narratur, c’est de toi que parle l’histoire, écrit Horace. Nous lisons des romans pour vivre mille vies que nous ne vivrons pas. Pour comprendre. Et moins tant pour se connaître que pour s’éprouver soi-même. Pourquoi avons-nous tous lu Vingt mille lieues sous les mers, et Moby Dick ? Le Trésor de Rackham le Rouge et le Capitaine Haddock nous ont, autant que Le Comte de Monte-Cristo, ouverts à rêver d’aventures que seuls quelques-uns vivent, comme parcourir le globe, des Indes occidentales aux Indes orientales. « La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées », écrit Tabarly, et il ajoute : « Naviguer : c’est accepter des contraintes que l’on a choisies. »
La libert
« Les navigatrices sont des solitaires »
Isabelle Autissier
D’où vous est venu le goût de la mer ?
Cela a commencé comme pour beaucoup de petits enfants. Nous habitions en banlieue parisienne et nous allions passer les vacances au bord de la mer, rien que de plus classique. Nous traînions…
[Le sel]
Gérard Mordillat
Si l’eau de la mer n’était pas salée, ce serait de l’eau plate. Et rien n’est plus déprimant que l’eau plate ; à part peut-être l’eau tiède. L’eau plate, c’est la mort. Rien à voir avec l’ea…
Vingt mille livres sur les mers
Charles Kermarec
De te fabula narratur, c’est de toi que parle l’histoire, écrit Horace. Nous lisons des romans pour vivre mille vies que nous ne vivrons pas. Pour comprendre. Et moins tant pour se connaître que pour s’éprouver soi-même. Pourquoi avons-nous tou…