De te fabula narratur, c’est de toi que parle l’histoire, écrit Horace. Nous lisons des romans pour vivre mille vies que nous ne vivrons pas. Pour comprendre. Et moins tant pour se connaître que pour s’éprouver soi-même. Pourquoi avons-nous tous lu Vingt mille lieues sous les mers, et Moby Dick ? Le Trésor de Rackham le Rouge et le Capitaine Haddock nous ont, autant que Le Comte de Monte-Cristo, ouverts à rêver d’aventures que seuls quelques-uns vivent, comme parcourir le globe, des Indes occidentales aux Indes orientales. « La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées », écrit Tabarly, et il ajoute : « Naviguer : c’est accepter des contraintes que l’on a choisies. »

La libert

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