Les pauvres plus touchés
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« Plus de 80 % des gens vivant dans des zones urbaines où la pollution atmosphérique est surveillée sont exposés à des niveaux de qualité de l’air ne respectant pas les limites fixées par l’OMS. Si toutes les régions du monde sont touchées, les habitants des villes à revenu faible sont ceux qui en subissent le plus les conséquences », a déclaré l’organisation internationale à l’occasion de l’actualisation de sa base de données sur la qualité de l’air en milieu urbain, le 12 mai 2016. Signe que la préoccupation concernant la pollution atmosphérique progresse, le nombre de villes lui fournissant des relevés de qualité de l’air a presque doublé en deux ans : elles sont aujourd’hui 3 000 et leur taille
« On ne respire plus le même air qu’avant »
Joëlle Colosio
Quand s’est-on posé la question de la qualité de l’air ?
D’abord dans les années 1950 avec les épisodes de smog londonien. Ce brouillard épais, dû à l’utilisation massive de charbon par le chauff…
[Inspiration]
Robert Solé
Autant l’avouer : l’air que l’on respire ne m’inspire pas. Il me donne comme un sentiment de vide. C’est ce qu’on appelle sans doute le syndrome de la page blanche. Bien sûr, il me serait possible de brasser du vent, mais vous protesteriez à j…
Un enjeu social-écologique
Éloi Laurent
Pour les plus pauvres et les plus vulnérables, partout dans le monde, respirer tue. Respirer handicape à vie. Respirer rend gravement malade. La pollution de l’air domestique, liée dans les pays à faible niveau de développement humain à la cuisson d…