On les a vus surgir dans le débat public français après la vague mondiale de témoignages féminins déclenchée par l’affaire Weinstein. Ils n’attendaient qu’une occasion de se manifester à nouveau. Les défenseurs de la galanterie « à la française », soi-disant menacée par des cohortes de harpies revendicatrices. Les défenseurs d’un ordre sexuel immémorial, parmi lesquels on trouve aussi des femmes, une poignée de pétroleuses du Figaro ou de Causeur, faisant commerce de l’inquiétude qu’on néglige un jour de leur tenir la porte. On les connaît bien tous ces rédacteurs en chef sexagénaires, s’écriant lors d’une réunion concernant un dossier sur les « nouvelles féministes » : « Il

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