Masculinisme
Mouvement cherchant à promouvoir les droits des hommes et leurs intérêts dans la société civile, voire à défendre un modèle masculin jugé en danger. Disputé politiquement, le terme désigne aujourd’hui le plus souvent la volonté de certains hommes de lutter contre les discriminations dont ils s’estiment victimes en matière de justice, d’éducation ou de position familiale, en raison du développement des droits des femmes. 

Masculinité hégémonique
Concept développé à partir de 1985 par la sociologue australienne Raewyn Connell pour définir la configuration des pratiques de genre visant à assurer, à un moment et dans un lieu donnés, la perpétuation du patriarcat et la domination d’un groupe d’hommes sur les femmes, mais aussi sur d’autres catégories d’hommes. Raewyn Connel s’appuie sur l’idée de Gramsci selon laquelle l’hégémonie se réalise grâce à des rapports de pouvoir qui combinent la force des dominants et le consentement des dominé(e)s. 

Valence différentielle des sexes
Théorisé par Françoise Héritier, ce concept met en lumière la distinction universelle entre féminin et masculin, au profit de ce dernier, et qui induit une classification hiérarchique à l’œuvre dans la plupart des autres catégories cognitives – gauche/droite, haut/bas, sec/humide… Son hypothèse est que cette hiérarchie entre les sexes, qui procède d’une intériorisation inconsciente, serait issue d’une volonté de contrôle de la reproduction de la part de ceux qui ne disposent pas de ce pouvoir. 

 

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