Soyonsclairs. Les couples stériles ou infertiles peuvent recourir à la PMA (que les professionnels de santé appellent AMP). Celle-ci compte plusieurs formes :

– l’insémination artificielle, avec le sperme du conjoint (IAC) ou celui d’un donneur (IAD) ;

– la FIV-ICSI, qui est une micro-injection dans l’ovule, plus ciblée donc plus efficace ;

– enfin, l’IMSI, pour laquelle un seul spermatozoïde est sélectionné.

En France, la PMA sera étendue aux couples d’homosexuelles et aux femmes seules, mais non aux couples d’hommes, fussent-ils mariés ou unis par un PACS. En effet, il n’est pas question d’autoriser la GPA (dénommée PPA lorsque la mère porteuse fournit également les ovocytes). L’élargissement de la législation ne profitera donc qu’à une partie des membres de la communauté LGBTI.

Les sigles se sont multipliés, à mesure que la médecine se spécialisait et faisait appel à d’autres disciplines, comme l’électronique. Ils permettent de gagner du temps et de la place, en nous évitant de retenir des termes complexes ou imprononçables : on préfère ADN à acide désoxyribonucléique. SIDA, issu de syndrome d’immunodéficience acquise, a enrichi le vocabulaire, donnant naissance à sidéen ou sidatique. Quant à IVG, qui a remplacé « avortement », il a l’avantage de masquer une action douloureuse et de faire oublier un très violent débat de société.

Médecine et bioéthique ne sont pas des cas particuliers. Nous baignons à longueur de journée parmi les sigles : ASSEDIC, CGT, CSG, EHPAD, ISF, OGM, RTT, SMS, TGV, TVA, VTT, ZUP… Encore faut-il s’y retrouver. Attention : dans le sujet qui nous occupe, SVP ne pas confondre PMA avec PME, PMI ou PMU. 

 

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