Fernando Pessoa - Impasse du parle-tout-seul
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Impasse du Parle-Tout-Seul
J’avais parlé avec quelqu’un.
– Ça ne manque pas de piquant !
C’est vrai. Mais l’autre c’était moi
Puisque cela est arrivé
Impasse du Parle-Tout-Seul...
Mais alors qu’y a-t-il à faire
De ce dialogue sans dialogue,
Cette parole sans parole ?
Rien ; car la vie est une meule
Qui moud la pénurie de blé :
Je ne parlais qu’à moi-même
Impasse du Parle-Tout-Seul…
Œuvres I : Cancioneiro, poèmes 1911-1935, traduction de Michel Chandeigne et Patrick Quillier, avec la collaboration de Maria Antónia Câmara Manuel et Liberto Cruz © Christian Bourgois Éditeur, 1988
Le Beco do Fala-Só, ou impasse du Parle-Tout-Seul, existait bien à Lisbonne. C’est là qu’en 1924 Fernando Pessoa créa l’éphémère revue Athena. Dix ans plus tard, il s’en souvient en promenant sa silhouette anonyme dans la ville. « Il faut que de moi j’aie pitié, écrit-il alors, puisque nul n’a pitié de moi. »
« Il n’y a rien de plus contagieux que les paranoïas collectives »
Serge Hefez
Le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez, qui juge calamiteux le moral des Français, estime urgent de réfléchir aux valeurs autour desquelles nous voulons restaurer du lien social, et vante les mérites du care, cette philosophie du souci collectif de l’autre.
[Cas contact]
Robert Solé
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