Qu’appelle-t-on « troubles du spectre de l’autisme » (TSA) ?

Autrefois, on décrivait l’autisme et d’autres syndromes selon plusieurs catégories de diagnostic : autisme de Kanner, autisme atypique, syndrome d’Asperger, syndrome de Rett… Aujourd’hui, on tend plutôt à situer chaque cas dans un continuum, un spectre qui envisage l’autisme selon plusieurs dimensions coexistantes : les troubles purement autistiques d’une part et, de l’autre, les troubles parfois associés comme la déficience intellectuelle, l’épilepsie ou les troubles psychiatriques. Le noyau dur de l’autisme, lui, touche aux troubles de la communication et de la relation à autrui, ainsi qu’à des comportements stéréotypés et répétitifs.

Combien d’individus en France sont atteints par ces troubles ?

On pense à l’heure actuelle qu’il y aurait un enfant atteint pour cent naissances. C’est un chiffre en grande progression par rapport à ce qu’on envisageait par le passé, quand on parlait de l’autisme comme d’une « maladie rare ». C’est dû en partie à une amélioration du diagnostic, qui permet de repérer l’autisme dans ses manifestations les plus discrètes, notamment chez les très jeunes enfants ou dans le cas des formes légères d’autisme, qui ont longtemps été associées à d’autres pathologies. Mais on soupçonne également que des facteurs environnementaux contribuent à une augmentation de la prévalence de l’autisme, notamment certains perturbateurs endocriniens qui affectent le fonctionnement du système nerveux central. Cela reste encore hypothétique à ce stade, mais il semble bien que ce soit une cause probable de cette augmentation.

Où en est aujourd’hui la recherche sur les causes de l’autisme ?

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