Quand François Hollande voulait supprimer la fonction
Temps de lecture : 1 minutes
« Notre régime est à la fois parlementaire – le chef du gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale – et présidentiel – le chef de l’État dispose de prérogatives importantes. Et il y a ce personnage, le Premier ministre, dont on ne sait pas s’il est encore le chef de la majorité ou un simple collaborateur […]. Moi, je considère qu’il faut […] couper le nœud gordien : le président de la République doit être le seul chef de l’exécutif. Plus de Premier ministre, plus de responsabilité devant le Parlement, plus de droit de dissolution. […] Le problème de notre Constitution, c’est que le Parlement y est trop faible et qu’il y a une dyarchie au sein de l’exécutif. Donc je vais jusqu’au bout de la logique qui me paraît être celle de la Ve République dans sa modernité. Il faut qu’il y ait un Parlement dont les pouvoirs ressembleront à bien des égards à ceux du Congrès américain, ce qui n’est pas rien dans un régime présidentiel, et un président de la République qui doit remplir son mandat pour cinq ans et être le chef de la majorité. L’idée d’avoir un paratonnerre, de changer de Premier ministre parce qu’il y a une difficulté, est une forme de défausse de sa propre responsabilité. »
« Avec cette nomination, le président a brûlé sa dernière cartouche »
Bastien François
Selon le politiste, la nomination de Michel Barnier à Matignon représente un double déni démocratique : il fait du RN le maître du jeu parlementaire alors même que le corps électoral a très majoritairement rejeté ce parti lors des dernières législatives ; il signifie aussi le refus de la demande …
[Côté jardin]
Robert Solé
Matignon est peut-être un enfer, mais le parc de près de deux hectares dont bénéficie cet hôtel cinq étoiles est un paradis. On n’en finirait pas de citer toutes les merveilles qu’il contient et les techniques naturelles, sans un gramme d’engrais chimique, qui lui ont permis d’obtenir le label « …
Une fonction malmenée par le présidentialisme
Alain Duhamel
Fin connaisseur de l’histoire de la Ve République, le journaliste raconte comment les présidents, de De Gaulle à Macron, ont eu tendance à affirmer leur primauté au détriment de leurs Premiers ministres.