Le poids des mots
Des paroles face aux armes… Le combat paraît inégal mais, en donnant une place inédite aux témoignages des victimes, le procès fait œuvre de réhumanisation. Georges Salines, père d’une victime, estime qu’il ne lui reste que les mots « pour peser sur le réel », quand Françoise Rudetzki, fondatrice de l’association SOS Attentats, réaffirme la force du collectif des blessés et des endeuillés. Noëlle Herrenschmidt, dessinatrice d’audience, évoque, elle, son espoir de « raconter les accusés de l’intérieur ».Temps de lecture : 1 minutes
Les illustrations de la une et du poster sont signées par Noëlle Herrenschmidt, qui suit le procès (lire l’article en bas à droite de ce poster).
« La justice s’est déplacée du côté des victimes »
Denis Salas
Le magistrat et essayiste Denis Salas, qui suit ce procès, évoque le caractère exceptionnel de son déroulement et de son organisation. Il souligne en quoi cet événement constitue une étape importante dans l’histoire de notre justice pénale.
[Accident]
Robert Solé
Défaut d’équipement par-ci, accident par-là… Le djihad appelle encore quelques ajustements.
Le regard d’un père endeuillé
Manon Paulic
Père de Lola, tuée au Bataclan, et cocréateur de l’association 13onze15, Georges Salines a expliqué à notre reporter Manon Paulic comment il s’est retrouvé happé par ce procès dont il n’attendait rien. Une expérience éprouvante, qui envahit son quotidien, mais lui apporte une certaine forme de ré…