La seule chose que j’ai vue dans ma mère, c’est l’amour. Ça faisait passer tout le reste – comme avec toutes les femmes… J’ai été formé par un regard d’amour d’une femme. J’ai donc aimé les femmes. Pas trop, parce qu’on ne peut pas les aimer assez. C’est une affaire entendue : j’ai cherché la féminité toute ma vie. Et sans ça, il n’y a pas d’homme. Si on appelle ça être marqué par une mère, moi, je veux bien – et j’en redemande. Je le recommande. Je le conseille vivement. Je ne sens même pas que je suis acquitté de ma dette. Les femmes, je n’ai pas su les aimer, je n’ai pas su donner, tout donner, j’étais trop maigre, trop maigre à l’intérieur, mais je leur ai donné le peu qu’il me restait, parce que la littérature prenait beaucoup.

J’ai été entouré de tendresse, dans mon enfance, et cela fait que j’ai besoin de féminité autour de moi, et que j’ai toujours fait mon possible pour développer cette part de féminité que tout homme possède en lui, s’il est capable d’aimer. C’est parfai

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