Quotidienne

Terrorisme au Burkina Faso : « Il faut conserver notre résilience »

Seidou Samba Touré, réalisateur

Florian Mattern, journaliste

Après le coup d’État du 24 janvier, le réalisateur burkinabè Seidou Samba Touré nous livre son témoignage sur la situation au « pays des hommes intègres ». 

Terrorisme au Burkina Faso : « Il faut conserver notre résilience »

Le Mali n’est pas le seul pays du Sahel frappé par le terrorisme. En 2012, lorsque des djihadistes issus de divers groupes investissent la région au nord du Burkina Faso, à la frontière avec le Niger et le Mali, le président Blaise Campaoré (1987-2014) amorce un dialogue avec certains de ses leaders, empêchant alors temporairement leurs incursions. Mais la destitution du chef de l’État par la rue fait sombrer le pays dans une spirale de violences.

À partir de 2015, les attaques contre l’armée et la population se multiplient au nord du Burkina et dans la capitale Ouagadougou, faisant des centaines de morts. Critiqué pour sa réponse à la crise sécuritaire, le président Roch Marc Christian Kaboré (2015-2022) est renversé par l’armée le 24 janvier.

Le réalisateur burkinabè Seidou Samba Touré nous livre ici son témoignage sur la situation au « pays des hommes intègres ».

Pourquoi un tel putsch militaire a-t-il pu avoir lieu aujourd’hui ?

Je pense que le putsch est dû à l’insécurité dans le pays. Cela fait six ans que le Burkina est victime du terrorisme. L

02 février 2022
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