Un autre en trop
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C’est si peu de chose que je ne sais même pas pourquoi je vous en parle. Je l’observe chaque fois que je me rends dans cette rue piétonne, commerçante et achalandée, pas très longue et plutôt mince : 400 mètres de long, 15 mètres de large. La densité de fringants courtiers, de sémillants avocats d’affaires, de perspicaces publicitaires et de membres éclairés du clergé culturel y est considérable. Disons que cette artère est à la nouvelle bourgeoisie ce que la rue de Passy est à l’ancienne. Aussi ne sera-t-on pas étonné que le piéton n’y manque pas de superbe. Lorsqu’il descend ou monte à pied sa rue favorite, il n’entend pas être dévié de sa trajectoire. C
« Cette violence est devenue spécifiquement française »
Robert Muchembled
Comment qualifier les manifestations violentes que nous connaissons depuis plusieurs mois ?
Elles relèvent d’une forme récurrente de la démocratie française : dès qu’il y a un blocage des réformes sociales, ou un programme qui met en cause des acquis…
[Pacifisme]
Robert Solé
Oui, madame, je porte un gilet jaune. Oui, je suis en train de photographier une agence bancaire en flammes. Et alors ? On n’a même plus le droit de photographier maintenant ? Vous, les journalistes, vous feriez mieux d’aller interroger les CRS qui …
Les clés de la communication non violente
Manon Paulic
PARIS, XIe arrondissement. Comme chaque vendredi après-midi, Fanny Partiseti a légèrement modifié la disposition de son salon. Autour du tapis blanc cassé, elle a placé, en cercle, ses deux fauteuils v…