Les clés de la communication non violente
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PARIS, XIe arrondissement. Comme chaque vendredi après-midi, Fanny Partiseti a légèrement modifié la disposition de son salon. Autour du tapis blanc cassé, elle a placé, en cercle, ses deux fauteuils vert pomme, quatre chaises et son petit canapé. Sur la table à manger, reléguée à l’extrémité de la pièce, elle a disposé des chouquettes, du chocolat et du gingembre confit. L’eau du thé vient de bouillir lorsque l’interphone retentit dans l’entrée.
Une fois par semaine, cette Parisienne formée à la communication non violente (CNV) organise des ateliers pratiques à destination de particuliers. Ils sont sept à y participer ce jour-là. Pascal, un habitué, ôte ses chaussures et pénètre dans le salon, l’air enjoué : « J’ai vu des affiches pour le livre de Marshall placardées partout dans le métro ! » lance-t-il à la volée.
Marshall Rosenberg – que ses adeptes désignent souvent par son prénom – est un psychologue américain, spécialiste de la médiation. Natif de Détroit, il a œuvré jusqu’à sa mort en 2015 à combattre les diverses violences qui rongent la sociét&eac
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Comment qualifier les manifestations violentes que nous connaissons depuis plusieurs mois ?
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[Pacifisme]
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Les clés de la communication non violente
Manon Paulic
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